Augmentation des primes d’assurances : qui gagne et qui perd ?

Les primes d’assurances subiront une hausse en 2014. Qu’il s’agisse d’un contrat portant sur une auto, une habitation ou encore sur la santé, cette augmentation fera des gagnants et des perdants parmi les assurés. Explications.

Assurance auto : une évolution contrastée

Les tarifs des sociétés d’assurance n’échappent pas à la spirale haussière pour l’année 2014. L’augmentation sera plus marquée pour les primes liées aux assurances habitation qui grimperont de 2,5 à 5%. En ce qui concerne l’assurance auto, l’évolution est plus contrastée. Certaines compagnies, telles que la Maïf, la Maaf et la BPCE assurances, ont décidé de geler leurs prix tandis que d’autres envisagent de réviser leur tarif à la hausse de l’ordre de 3%. Les adhérents à l’assurance complémentaire santé devront également s’attendre à une augmentation de 3% en moyenne de leur écot.

Des impacts différents pour les souscripteurs

Comme le calcul de primes est basé sur le profil de risque de chaque adhérent, ainsi que de la région où il réside, les impacts de l’augmentation différeront d’un souscripteur à l’autre. Les conducteurs qui disposent d’un bonus de 50% bénéficient d’un privilège particulier auprès des assureurs. Ils peuvent profiter de tarifs préférentiels. Dans le cas où la hausse est incontournable, elle est très faible pour cette catégorie d’assurés. Par contre, les jeunes automobilistes sont perdants sur ce plan. Comme ils sont responsables de plus d’accidents par rapport à la moyenne, ils sont pénalisés par les sociétés d’assurance. L’augmentation de leurs primes est plus marquée.

Une hausse basée sur le taux de sinistralité

Les tarifs d’assurance auto sont aussi segmentés selon l’importance des taux de sinistres enregistrés dans chaque région. Les automobilistes qui habitent les départements du Languedoc-Roussillon ou l’Ile-de-France devront donc s’attendre à une facture plus salée par rapport à ceux qui résident en Bretagne ou en Normandie où les accidents sont plus rares. Pour ce qui est de l’assurance habitation, les souscripteurs ne sont pas une fois de plus traités de la même manière. La hausse des tarifs sera plus conséquente pour les assurés qui résident dans les zones rurales plus exposées aux vicissitudes du climat. Les primes d’assurances multirisques habitation seront les plus élevés pour ceux qui habitent les régions qui subissent souvent des intempéries et pour les maisons construites dans une zone inondable.