Les carburants et la maintenance

Si cette évolution est inférieure à l’inflation qui est de 0,5%, c’est surtout en raison de la chute des prix des carburants qui constituent l’élément le plus important dans le budget consacré à la voiture. Il représente 31% du total des dépenses annuelles. Or les prix à la pompe ont baissé tout au long de l’année pour atteindre leur niveau le plus bas depuis 2011. Ce contexte a contribué à alléger l’enveloppe allouée au véhicule du ménage.

L’impact de cette diminution des prix des carburants est plombé par la hausse des coûts d’autres éléments, dont l’entretien, les réparations et les pièces détachées qui ont augmenté respectivement de 2,1%, 3,1% et 2,1%. Selon un rapport de l’Insee, les dépenses liées à la maintenance des voitures s’élevaient à 33 milliards d’euros en 2013. Depuis 2008, ce poste s’accroît de 3% tous les ans. Il représente actuellement 26,8% du budget automobile des ménages.

Les autres postes de dépenses

D’après les analystes, cette tendance haussière est due à la spécialisation de plus en plus poussée de la main-d’Å“uvre ainsi qu’à la difficulté des réparations de véhicules dotés d’une technologie de pointe. Cependant, la maintenance ne vient qu’en troisième place dans le budget réservé à la voiture. Le second poste de dépenses est constitué par l’achat de véhicules neufs ou d’occasion qui représente 28,3% de l’enveloppe globale pour un montant total de 35,1 milliards d’euros en 2013.

D’autres postes de dépenses ont aussi alourdi ce budget. Les frais de parking ont connu une hausse de 1,3%, ce pourcentage étant de +1,4% pour les péages. Quant à l’assurance, les primes ont un peu diminué en 2014. Pour cette année, les assureurs promettent que la hausse ne dépassera pas 2,6%. L’enveloppe globale réservée à l’assurance s’élève à 300 euros annuels. Ces trois éléments représentent 14,4% du budget automobile. Face à ce contexte, nombreux sont les ménages qui décident de limiter l’utilisation de leur voiture.