Finance : Position longue et position courte

Avec les titres, l’investisseur a deux options, soit attendre le versement des dividendes par la société émetteur, soit les vendre sur le marché boursier.

Toute personne disposant d’une épargne peut la placer soit auprès d’une banque pour percevoir un taux d’intérêt fixé d’avance soit sur le marché boursier par l’achat des titres, même si ce dernier n’est pas très conseillé dans la mesure où les cours boursiers sont très volatiles : c’est donc un placement risqué. Néanmoins, si les prévisions de l’investisseur tombent juste, ce qui veut dire qu’il a pris possession d’actions d’une société en pleine croissance, ces revenus vont s’accroitre à grande vitesse.

Les titres

Avec les titres, l’investisseur a deux options, soit attendre le versement des dividendes par la société émetteur, soit les vendre sur le marché boursier.

S’il décide des vendre ses actifs, il va donc prendre une position longue en espérant que les titres vaudront plus que leur valeur normale à une période donnée. Mais s’il s’est trompé ou que les cours des actions sont en baisse, alors il sera contraint de vendre à perte, c’est-à-dire, prendre une position courte ou rester sur sa position en espérant que la cours des actions remonte.

En finances, Les termes position longue et position courte sont très courants pour exprimer les actions que va faire un porteur d’un titre. C’est surtout lors d’un call ou put d’option que prendre position est le plus utile.

L’option

L’option est un produit dérivé financier qui constitue un droit soit d’acheter ou de vendre un titre avant la date d’expiration fixée, d’après un prix convenu. Le porteur d’option a le choix entre utiliser ce droit ou non, car dans ce cas, ce n’est pas une obligation. Dans ce cadre, le détenteur de call ou option d’achat prend une position longue en spéculant que les titres seront plus chers que le prix fixé dans le contrat d’option avant la date d’expiration (option de style américain) ou à la date d’expiration (option de style européen).

Il va alors utiliser son droit, en contrepartie d’une prime versée à l’émetteur, pour pouvoir revendre les titres sur le marché afin d’encaisser des bénéfices. Dans ce genre d’accord, le détenteur d’option ne court aucun risque car le contrat prend fin à la date fixée sans laisser de traces si elle n’est pas utilisée.

Cependant, celui qui a cédé le call (l’émetteur) se trouve dans une position courte car il est obligé de vendre à découvert les titres alors qu’il aurait pu les vendre à la place du détenteur de l’option. Il peut aussi racheter l’option qu’il a lui-même émise si son contractant est en mesure de le faire pour éviter de prendre la position courte (buy to close)