Investissements : la France attire encore les Américains

Généralement, les investisseurs internationaux adoptent une certaine prudence pendant les années d’élection jusqu’à la nomination du nouveau président et à la mise en Å“uvre de sa ligne politique. Il a été toutefois constaté qu’en 2012, la France attire encore les investisseurs étrangers, notamment les Américains.

La France : une cible de choix pour les investisseurs étrangers

Cette attitude attentiste des investisseurs étrangers n’a pas été très remarquée l’année dernière. Les entreprises venues d’ailleurs ayant décidé de placer leur capital en Hexagone étaient au nombre de 693 en 2012. Ce chiffre équivaut presque aux projets d’investissement enregistrés en 2011 (698) selon les données communiquées par l’Agence française spécialisée dans le domaine des investissements internationaux. La France constitue donc une cible de choix pour les investisseurs venant de tous les horizons.

Ces sociétés étrangères qui sont séduites par l’Hexagone sont issues de 39 pays différents. Celles qui sont en provenance de l’Amérique du Nord et d’autres nations européennes représentent la grande majorité des nouveaux investissements (84%). Les Etats-Unis sont en tête de classement avec 156 projets. Les firmes américaines ont effectué les 22% de l’ensemble de ces implantations qui sont prévues générer plus de 25.900 emplois au cours des 3 prochaines années.

La France reste attractive

En ce qui concerne les investisseurs européens, l’Allemagne qui a présenté 113 projets tient la première place en 2012. Ce chiffre accuse toutefois un léger recul, de l’ordre de 6%, par rapport à l’année précédente. Par contre, les pays émergents commencent à accroître le volume de leurs investissements en France. A titre d’exemple, si le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine ne représentaient en 2003 que 1,5% du total des investissements étrangers, ils sont actuellement à l’origine de 8% de cet ensemble. Les projets sont surtout focalisés dans les activités offrant une importante valeur ajoutée et celles qui sont orientées vers la nouvelle technologie.

Force est de constater que malgré une croissance qui a tendance à stagner et un contexte électoral assez difficile, la France ne perd pas son attractivité aux yeux des investisseurs issus de divers horizons. Ainsi, le gouvernement compte passer la barre plus haute et se fixe pour objectif d’enregistrer un millier de décisions d’investissements chaque année, jusqu’en 2017. L’Hexagone espère accueillir à moyen terme 300 nouvelles entreprises à capitaux étrangers, notamment en provenance des Etats-Unis.