L’opposition sur un chéquier perdu ou volé, à renouveler régulièrement

Lorsque vous perdez votre chéquier ou lorsqu’il a été volé, la première chose à faire est de vous rendre auprès de votre banque et de faire opposition. Cette procédure a pour objectif d’empêcher un tiers d’en faire usage à vos dépens.

Les différents modes de blocage

Plusieurs possibilités vous sont offertes lorsque vous souhaitez faire opposition sur votre chéquier si vous l’avez perdu ou s’il vous a été volé. La première solution consiste à vous rendre auprès de votre banque. La seconde solution est celle de passer un appel à votre agence ou de faire cette démarche en ligne.

Un appel au CNACPV

Il peut cependant advenir que le jour de la perte ou du vol votre banque soit fermée et ne dispose pas d’un numéro dédié au service d’opposition. Dans ce contexte, appelez directement le 0 892 683 208, le Centre national d’appel des chèques perdus ou volés. Cette ligne téléphonique de la Banque de France est accessible 24 h/24 et 7 j/7. Faites ensuite une déclaration de perte auprès de la Police nationale ou de la gendarmerie.

Une déclaration de perte écrite à la banque

La confirmation de la perte de votre chéquier se fera par écrit par le biais d’un courrier recommandé avec accusé de réception, 48 heures après la perte.
Toutes les informations transmises à propos du chéquier volé ou perdu sont transmises au fichier national des chèques irréguliers. Elles sont consultables par les abonnés pendant 48 heures ouvrées. Au-delà, elles sont effacées.

Le renouvellement d’opposition, une nécessité

Demander par écrit le blocage du chéquier auprès de votre banque est une étape importante. Si vous ne le faites pas dans les 48 heures après sa disparition, l’agence peut payer le chèque. Si les différentes étapes de la procédure sont respectées, tout paiement est une faute dont la responsabilité incombe à la banque.

Le renouvellement annuel de l’opposition sur votre chéquier ou votre chèque est une garantie de sécurité pour vous. Un chèque vierge n’a pas de date de péremption. Il risque donc de vous être débité et d’être utilisé frauduleusement dès la fin de la période fixée par la loi.