Une augmentation de 4% sur 6 mois

Un trois-pièces se vend en moyenne à 678.000 euros, soit une augmentation de 1,04% sur un mois et de 4% sur 6 mois. Ce type de logement est choisi pour servir d’étalon afin de déterminer la santé du secteur, car il s’agit du genre de maison ou d’appartement le plus recherché sur le marché. Cependant, le prix des 4 pièces s’est également apprécié de 2,99%, à 999.000 euros, au cours de ces 6 derniers mois. La progression reste assez modeste pour les 2 pièces, + 0,44% seulement, à 452.000 euros, les prix ayant plongé de 2,38% en décembre 2013 et peinent à retrouver leurs marques en janvier 2014.

Une conjoncture défavorable pour les petites et grandes surfaces
Comme la conjoncture n’est pas favorable à l’investissement immobilier, les coûts des studios et des T1 restent au stade d’ajustement. Ils ont régressé de 1,72% sur 6 mois. Quant aux grandes surfaces familiales neuves ou anciennes, les acquéreurs continuent à les bouder. Le baromètre de l’immobilier neuf a révélé que leurs prix ont diminué considérablement. Si une maison ou un vaste appartement de 5 pièces se vendait à 1,437 million d’euros il y a 6 mois, un vendeur ne peut plus en espérer que 1,28 million d’euros actuellement.

Une embellie qui touche l’Ile-de-France

L’embellie du secteur immobilier touche également l’Ile-de-France. L’étude du baromètre sur les 760 programmes neufs de cette région a toutefois révélé que le rebondissement diffère d’une commune à l’autre. Grâce à la mise en Å“uvre de programmes de construction d’exception dans les Hauts-de-Seine, les coûts des biens neufs y enregistrent une hausse assez considérable. Dans certaines agglomérations, comme Montrouge, Saint-Cloud et Boulogne-Billancourt, un logement de 3 pièces est proposé à plus de 500.000 euros. A Levallois-Perret, un appartement neuf de cette catégorie peut se vendre jusqu’à 676.000 euros. Par contre, les prix du neuf ont chuté dans certaines localités, telles que Colombes, Athis-Mons ou Nanterre.