Crédits renégociés : 50% des nouveaux prêts immobiliers

Voulant profiter de la chute récurrente des taux d’intérêt, bon nombre d’emprunteurs ont décidé de renégocier leur crédit immobilier. Ainsi, la moitié des nouveaux prêts accordés par les banques sont des crédits renégociés.

Profiter de la conjoncture

Comme les taux des emprunts immobiliers n’ont cessé de baisser voici plusieurs mois déjà, les candidats à la propriété ont l’opportunité de financer leur projet à moindre coût. De leur côté, les particuliers qui ont contracté auparavant un crédit immobilier peuvent réaliser des économies en renégociant leur prêt. Alors, autant profiter de la conjoncture pour demander des conditions plus favorables auprès de la banque. D’ailleurs la chute des taux a apporté un changement aux règles liées au rachat de crédit.

Selon certaines idées reçues, le rachat de crédit n’est intéressant que pour ceux qui ont souscrit à un crédit à des taux élevés dans le passé. Ce n’est pourtant plus le cas actuellement puisque les taux ont diminué considérablement et sont à un niveau si bas que la renégociation présente des avantages pour tous les emprunteurs. Pour cela, il faut demander à l’établissement prêteur de revoir le taux initial du crédit à la baisse. Ceci est valable, même pour les crédits contractés en 2014.

Faire jouer la concurrence

Les statistiques récentes de la Banque de France ont ainsi révélé que les crédits renégociés représentent 50% des nouveaux prêts accordés par les banques primaires. Il est évident que les taux moyens actuels incitent ceux qui ont déjà accédé à la propriété à entamer des négociations pour bénéficier des taux particulièrement bas, comme 2,20% sur 15 ans ou encore 2,5o% sur 20 ans. De ce fait, le nombre de dossiers soumis auprès des établissements de prêt a considérablement augmenté et ils sont submergés.

La majorité des banques n’acceptent pas de renégocier les taux des emprunts contractés antérieurement ou ne feront qu’un tout petit geste. Les souscripteurs doivent faire jouer la concurrence et ne pas hésiter à s’adresser auprès d’un autre organisme susceptible d’accorder des conditions plus attractives. Un prêt immobilier souscrit initialement sur 20 ans, il y a 4 ou 5 ans, pourrait être transformé en un nouvel emprunt sur 15 ans à un taux d’intérêt inférieur au précédent. L’économie réalisée pourrait être assez conséquente sur le long terme.