Economie : une conjoncture qui inquiète les économistes

Le problème de la dette pèse lourdement sur la majorité des nations occidentales. Force est de constater que l’économie de l’Occident, tant sur le vieux continent qu’outre-Atlantique, est en panne de croissance. Les spécialistes du secteur estiment que la conjoncture est plutôt inquiétante puisque les plans de relance préconisés par les différents gouvernements n’ont pas fourni de résultats probants, d’où la stagnation de l’économie européenne et américaine, au cours de ces derniers mois.

La situation est d’autant plus grave qu’il semblerait bien que les Etats
occidentaux ne soient plus en mesure de mettre en place de nouvelles dispositions en vue de relancer leur économie, en raison de leurs problèmes de dettes publiques. Bien avant même la publication des statistiques officielles, la baisse sensible constatée au niveau des indicateurs, tels que les indices PMI, permettait de déduire que les activités ont nettement diminué. D’où la conclusion des analystes que l’économie pourrait, de nouveau, connaître une récession.

Economie : les indices PMI à la limite du repli

Que ce soit en Europe, aux Etats-Unis ou en Chine, ces indices PMI sont à la limite du repli, voire au dessous de la barre des 50 (49,3 pour le géant asiatique). Pour les deux autres continents, ils sont, respectivement de 51,1 et de 50,9. Cependant, selon les prévisions des analystes, l’indice européen pourrait descendre sous le seuil fatidique des 50 points, les activités ayant ralenti en Allemagne et en France, les deux figures de proue au niveau du continent, en termes de croissance économique. La récession, qui est déjà tangible au Portugal et en Grèce, contribuera à amenuiser cet indice européen.

Plusieurs facteurs sont à l’origine de cette dégradation du contexte économique. Citons, en premier lieu, le ralentissement du rythme de la croissance, au niveau mondial, créant une tension sur les marchés financiers et accentuant la volatilité des cours des matières premières et des devises. Face à cette conjoncture incertaine, les entreprises, craignant une nouvelle récession, préfèrent demeurer dans l’expectative et n’investissent que très faiblement, en attendant une hypothétique amélioration de la situation.